RUMSAVA
LE FLAT UNE PURE PASSION, UNE PASSION PURE
 
   

 

Un dimanche en concours
 

Certains dimanches, le réveil de ma maîtresse sonne encore plus tôt qu' en semaine ; la première fois, j'ai cru que s'était une erreur car dehors il faisait tout noir, et ça ne faisait pas longtemps qu'on s'était couché ; je me suis levée en même temps qu'elle (pour aller travailler elle ne va pas aussi vite) ; mais ma sœur Rumba est restée dormir comme si de rien n'était ; et mon maître dormait… et ne semblait pas vouloir se lever.


Maintenant je sais ce que cela veut dire ; « Youpi !!, on est parti pour une journée de concours en famille » 

En attendant de monter en voiture, je fini ma nuit avec Rumba dans la chambre à coucher, à côté de mon maître, pendant qu'elle charge la voiture avec les bouteilles d'eau, l'appareil photo, la tente, les coussins (il faut in minimum de confort pour rester toute une journée autour d'un terrain de concours)..

Ensuite, j'attends je surveille Rumba pour être sure q'elle nous accompagne bien , même si parfois elle ne participe pas. (faut dire que le principal pour elle n'est pas de participer….mais simplement de nous accompagne ; « c'est trop fatigant » dit-elle ; moi je trouve cela plutôt rigolo.

Quand nous arrivons sur le terrain de concours, il faut d'abord s'installer ; je dois aider ma maîtresse en lui portant les coussins ; c'est encombrant mais léger, alors çà va (çà m'entraîne à porter d'assez gros volumes).

Quand ma maîtresse a récupéré notre dossard, on part se détendre et faire les folles avec Rumba.

Je sais que les choses commencent à devenir sérieuses quand ma maîtresse me met ma laisse autour du coup, me laisse avec Rumba à côté de la tente pour aller reconnaître le premier parcours de la journée (il y en a 4) ; mais je sais que je suis là pour m'amuser…

A chaque fois, je vois des dizaines de chiens, de toutes les tailles et de toutes les couleurs… mais des comme moi, je n'en ai jamais vu. Suis-je donc unique au monde ? (ou tout du moins dans ce monde d'agilitistes). Ce n'est pas comme en field où j'en rencontre quelques uns même si ils ne sont pas très nombreux par rapport à mes cousins labs ou goldens

Moi j'e suis très curieuse et parfois je dois attendre longtemps pour pouvoir aller m'amuser sur les obstacles. Ce n'est pas drôle, mais je sais attendre quand il le faut (çà c'est l'entraînement en field qui m' a rendu patiente).

Puis, super… c'est enfin à nous. Contrairement à l'école, il y a plein de monde autour du terrain, du bruit, et une personne au milieu du terrain (il paraît que c'est le juge), mais je suis tellement concentrée que je ne vois que ma maîtresse et les obstacles qui n'attendent que moi.

Je m'assois tranquillement devant 2 plots. Quand ma maîtresse lève le bras, je peux enfin m'élancer, j'essaie d'écouter ma maîtresse et comprendre sur quel obstacle elle veut que je me dirige. Faut dire que parfois je me sens des ailes, je décide de prendre des initiatives…. pour lui montrer que je peux être très rapide et que je sais ce qu'il faut faire et pour qu'elle soit fière de m'avoir emmené là.

Apparemment ce n'est pas toujours pas une bonne idée car je la vois lever les bras au ciel et l'entends " Non, au pied "…mais c'est trop tard, je suis déjà en haut de la palissade, fière de moi d'avoir été encore plus vite que d'habitude. Et tout contente de redescendre et de la regarder pour savoir où aller ensuite… ; c'est là que je comprends que j'ai fais une petit bêtise… ; mais ce n'est pas grave on se rattrapera sur les prochains parcours…

Pour le parcours suivant, je me concentre encore plus et fais attention à tous ce que dit et fait ma maîtresse ; et parfois (j'aime mieux dire souvent), j'arrive à repasser entre deux plots, et à ma maîtresse m'appelle et me dis que j'ai été « super… » ;

Ce qui est le plus dur pour moi , c'est de faire attention de marcher dans des zones de contact obligatoires ; c'est tellement plus rapide de les sauter ; faut savoir ce qu'on veut …..

Après l'annonce des résultats de la journée, je me sens un peu fatiguée je dois bien l'avouer. Avec Rumba on monte dans notre voiture pou piquer un petit roupillon avant de renter à la maison où une bonne gamelle nous attends ; c'est vrai que l'on n'a rien mangé de la journée, à part trois quatre petites gâteries pour me récompenser de mes parcours.

Je sais que mon maître va se moquer de moi et surtout de ma maîtresse quand je vais lui dire que je me suis encore faite éliminée

Et puis on rentre à la maison, parfois avec un paquet de croquettes ; je préfère cela à une de ces coupes qui ne me sert à rien, mais qui fait bien plaisir à mes maîtres (qui sont fiers de moi).

Mais quand même, peut-être que la prochaine fois j'essaierai de l'écouter un peu mieux… sauf si j'ai encore envie de prendre des initiatives… on verra…

Signé SAFI une flat coated agilitiste


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